Créé en 2018 et développé depuis, ce label Bas-Carbone (LBC) vise à valoriser et aider à financer les projets locaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration de carbone. Un décret vient de rénover ce régime.
Le label Bas-Carbone vise à favoriser l’émergence de projets additionnels de réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire français, par la mise en place d’un cadre de suivi, notification et vérification des émissions de GES, permettant la valorisation de réductions d’émissions additionnelles, réalisées volontairement par des personnes physiques ou morales dans des secteurs d’activité variés.
Le label bas-carbone a été créé en 2018 :
- décret n° 2018-1043 du 28 novembre 2018 créant un label « Bas-Carbone » (NOR : TRER1818757D ; version initiale : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037657959)
- arrêté du 28 novembre 2018 définissant le référentiel du label « Bas-Carbone » (NOR : TRER1818764A ; https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2018/11/28/TRER1818764A/jo/texte)
Puis il a été développé en 2019 par le ministère de la Transition écologique et ses partenaires, pour aider à développer des projets locaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration de carbone et pour valoriser lesdits projets.
À ce jour, une quarantaine de structures dont plus de 30 grandes entreprises sont déjà partenaires du Label Bas-Carbone et se sont déjà engagées à hauteur de plus d’un million d’euros.
Aujourd’hui, ces projets concernent principalement :
- le secteur forestier : boisement, reconstitution de forêts dégradées (après des incendies notamment), transformation de taillis en futaies ;
- le secteur agricole : valorisation de pratiques vertueuses pour les élevages bovins et polyculture-élevage ; plantation de haies et de vergers.
Le nombre de projets connaît actuellement un très fort essor. Aujourd’hui plus de 100 projets sont labellisés et près de 300 000 tonnes de CO2 qui ont pu être évitées grâce au label bas-carbone.
En effet, sont comptés comme étant des « réductions d’émissions », indifféremment, tant les quantités de GES dont l’émission a été évitée que les quantités de GES séquestrées.
Ce label vient notamment en réponse à la demande de compensation locale volontaire des émissions de GES, ainsi qu’aux volontés de contribuer à la réduction des émissions de GES en France.
Voir :
- https://www.ecologie.gouv.fr/label-bas-carbone
- https://www.ecologie.gouv.fr/dynamiser-developpement-du-label-bas-carbone-mieux-valoriser-projets-vertueux-climat
- dynamiser le développement du label bas carbone pour mieux valoriser les projets vertueux pour le climat (PDF – 2.31 Mo)
- Vous souhaitez être un acteur de la lutte contre le réchauffement climatique ? Financez un projet vertueux pour le climat ! (PDF – 712.48 Ko)
- Articulation LBC – Plan de Relance (PDF – 148.96 Ko)
- https://youtu.be/FIknw7HR3-o
- Label bas carbone – Récompenser les acteurs de la lutte contre le changement climatique (PDF – 1.34 Mo)
- Liste des projets labellisés et de leur état de financement (XLSX – 41.68 Ko)
- Guide pédagogique – Label bas-carbone (version d’Avril 2020) (PDF – 7.13 Mo)
Les porteurs de projets peuvent ainsi se faire rémunérer par un partenaire volontaire (acteur public ou privé), qui peut faire reconnaître ses contributions à des réductions d’émissions additionnelles issues de ces projets. Ces réductions d’émissions sont reconnues à la suite d’une vérification. Une fois reconnues, les réductions d’émissions ne sont ni transférables, ni échangeables que ce soit de gré-à-gré ou sur quelque marché volontaire ou obligatoire que ce soit.
C’est à ce titre que les uns y voient du green-washing là où d’autres y voient surtout du concret et des vraies compensations et non des discours.
Ce régime a été toiletté par le décret n° 2021-1865 du 29 décembre 2021 modifiant le décret n° 2018-1043 du 28 novembre 2018 créant un label « Bas-Carbone » (NOR : TRER2130236D) :

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