1/ En quelques mots, comment vivez-vous votre métier d’avocat travaillant dans le monde public ?

Bien ! Ayant toujours été intéressé par la chose publique, mon activité d’avocat au service des collectivités publiques me satisfait pleinement. Exercer une profession en phase avec des valeurs qui me tiennent à cœur donne un sens à mon métier.

2/ Avec quels plaisirs ?

Le plaisir d’exercer au sein du Cabinet Landot & associés est double. D’une part, travailler pour des collectivités publiques qui ont en charge des missions de service public est un moteur. D’autre part, en interne, le traitement des dossiers s’opère toujours en équipe. Cela permet d’échanger de manière stimulante les points de vue afin d’être en mesure de proposer à nos clients des conseils les plus complets et opérationnels possibles.

3/ Quels enthousiasmes ?

Si bien sûr il existe des problématiques récurrentes, chaque dossier est unique et donc différent. Cela donne le privilège de vivre des journées de travail variées. En outre, il est particulièrement satisfaisant de savoir que dans le cadre d’un conseil juridique ou d’un contentieux, le Cabinet Landot & associés apporte sa contribution à l’accomplissement de missions de service public. Servir l’intérêt général, ce n’est pas rien !

4/ Quelles contraintes ?

Il est parfois difficile de répondre à de multiples demandes de nos clients lorsque celles-ci doivent être satisfaites dans des délais courts. Mais l’urgence fait partie de la profession d’avocat. Pour répondre à ces contraintes, l’organisation du cabinet en équipes soudées d’avocats spécialisés permet une répartition de la charge de travail et des urgences, donc une bonne réactivité, tout en assurant à chaque collaboratrice et chaque collaborateur un équilibre avec sa vie personnelle.

5/ De manière anonymisée, pouvez-vous donner deux ou trois indications sur des dossiers qui vous ont marqué ? Pourquoi avoir choisi ces dossiers là ?

Il y a tant de dossiers qui m’ont marqué depuis plus de 20 ans ! Mais deux types d’entre eux, à forts enjeux, ont été — et sont toujours — à mes yeux particulièrement stimulants.

D’une part, les dossiers relatifs à la coopération locale. La création ou la réorganisation de structures intercommunales posent de multiples questions souvent complexes, d’autant plus lorsqu’elles se doublent d’une réflexion sur la gestion des services publics (externalisation ou ré-internalisation ; mode de gestion). Notamment, la question du sort du personnel y est fondamentale, et pose de redoutables problèmes juridiques où peuvent se mêler le droit de la fonction publique et le droit du travail.

D’autre part, les dossiers relatifs à l’organisation du temps de travail. Il s’agit d’un droit faussement simple lorsqu’on entre dans les détails opérationnels. Il faut beaucoup échanger avec nos clients pour intégrer les besoins et les contraintes des différents services ainsi que des statuts des différents agents, afin d’aboutir à des propositions sur-mesure. Il s’agit de dossiers lourds, complexes et chronophages que l’on n’oublie pas !

6/ En quoi avez vous eu à travailler sur vous-même pour mieux servir nos clients ?

Organisé et rigoureux, je n’incline pas spontanément travailler dans l’urgence. J’ai donc dû m’adapter et forcer quelque peu ma nature. Mais l’on s’y fait et j’avoue que l’adrénaline n’est pas désagréable, surtout lorsque la réponse au débotté permet de « sortir » un client d’une situation juridique qui aurait pu devenir compliquée sans une intervention rapide.

7/ Que représente, pour vous, notre cabinet ? ses engagements et ses valeurs ?

Des valeurs professionnelles et humaines. Professionnelles, car le souci d’effectuer un travail sérieux et de qualité au service des besoins concrets des collectivités publiques est une caractéristique de notre cabinet. Humaines, car les relations entre les membres du cabinet qu’ils soient associés, pré-associés, collaborateurs ou personnels administratifs sont courtoises, respectueuses et conviviales.