La littérature peut être un outil juridique puissant anti-éoliennes…

L’exigence de protection des paysages (art. L. 511-1 du code de l’environnement) en matière d’ICPE, y compris pour les éoliennes, peut s’étendre aux dimensions historiques, mémorielles, culturelles et artistiques du paysage, y compris littéraires… vient de poser le Conseil d’Etat dans une affaire qui concernait le village proustien d’Illiers Combray et ses abords.

Ceci dit, en l’espèce, ce patrimoine culturel se retrouvait dans des parcours pédestres, dans le classement du site…

Donc le fait que tel ou tel ouvrage a été rédigé dans un village ne suffira pas toujours à prémunir celui-ci de toute éolienne.

N’empêche : que la plume puisse lutter une nouvelle fois contre les moulins à vents, et que la recherche du temps perdu aide à retrouver les espaces paysagers… tout ceci n’est pas sans poésie.

Source :

Conseil d’État, 4 octobre 2023, société Combray Energie, n° 464855, aux tables du recueil Lebon

 

Voir les (remarquables) conclusions de M. Nicolas AGNOUX, Rapporteur public :