Pilotage et encadrement du recours aux prestations intellectuelles informatiques (PII) : une circulaire de vive mise au carré d’un type d’achats de l’Etat devenu, à tout le moins, très sensible

Dire que les achats de prestations intellectuelles par le monde public a pu donner lieu à quelques débats politiquement instrumentalisés et très, très largement déformés (et je sais vraiment de quoi je parle, nous sommes là au coeur de ma vie professionnelle)… relève de la litote.

Voir pour quelques uns des épisodes précédents :

 

En fait, le cas des études de type McKinsey, largement caricaturées pour mieux se payer la tête de l’exécutif, fait parfois office d’arbre cachant la forêt des autres prestations intellectuelles, celles en matière d’informatique n’étant pas des moindres… tout en étant presque toujours utiles et révélatrices de ce que l’administration pourrait parfois produire en interne… et, souvent, pas (non pas pour des raisons techniques mais souvent pour des raisons de personnel, de pilotage, etc.).

C’est donc dans ce domaine, certes moins exposé médiatiquement que les conseils en organisation ou en stratégie, mais tout à fait conséquent en termes de volume et de sensibilité, des prestations informatiques, que vient d’être diffusée une importante circulaire de la Première Ministre :

 

Avec un pilotage ad hoc, une recherche d’internalisation, un futur plan d’action, un suivi particulier… à lire point par point.

J’ai commencé à résumer pour le présent article le contenu de cette circulaire et je finissais par faire un article aussi long que celle-ci.

Alors je renvoie chacun à la lecture de cette prose précise.