Rencontrons les membres de notre cabinet, à raison d’une personne par semaine, chaque vendredi.
Aujourd’hui, voici Mathilde IFCIC, avocate du cabinet Landot & associés, qui oeuvre au sein du pôle « Contrats, gestion publique et aménagement » (CGPA).
1/ En quelques mots, comment vivez-vous votre métier d’avocat(e) travaillant dans le monde public ?
Je trouve passionnant et stimulant, au travers de mon métier d’avocat, de servir l’intérêt général et participer à la bonne exécution des services publics. En effet, au sein du pôle « Contrats, Gestion Publique et Aménagement » du cabinet Landot & associés, j’ai la chance de pouvoir intervenir à tous les stades des projets et contrats conclus par les personnes publiques. Ainsi, j’interviens à la fois dans le montage de projets ou le choix du mode de gestion, leur mise en œuvre en accompagnant les personnes publiques dans la passation de leurs contrats (marchés publics, délégations de service public, contrats complexes, …), leur exécution et dans le cadre des éventuels contentieux associés.
2/ Avec quels plaisirs ?
J’apprécie particulièrement de travailler pour le monde du droit public. La sollicitation sur des projets très divers et aux différents stades de leur vie me permet d’intervenir sur des sujets variés (petite enfance, culture, eau et assainissement, déchets, transports, énergies …). La multitude de ces sujets et projets sur lesquels nous sommes consultés est enrichissante sur le plan intellectuel. Elle me permet de façon continue d’actualiser et d’étoffer tant mes connaissances que mesexpériences.
3/ Quels enthousiasmes ?
J’interviens au quotidien pour des personnes publiques très différentes. Néanmoins, j’ai à cœur d’accompagner chacune d’entre elles avec la même motivation, la même passion et la même application, quel que soit le profil de nos interlocuteurs et les enjeux associés aux projets et interrogations de nos clients, afin de leur apporter des réponses claires, complètes et opérationnelles.
4/ Quelles contraintes ?
La profession d’avocat est exigeante car elle nécessite une mobilisation et une attention de tous les instants afin de conseiller au mieux nos clients ; particulièrement, dans le cadre de la commande publique où la matière a été extrêmement mouvante ces dernières années. En outre, elle nécessite de faire face à des situations urgentes et parfois stressantes pour nos clients notamment dans le cadre de contentieux ou de passation de contrats.
5/ De manière anonymisée, pouvez vous donner deux ou trois indications sur des dossiers qui vous ont marqué ? Pourquoi avoir choisi ces dossiers là ?
Un des dossiers les plus marquants traités au sein du Cabinet est le premier référé précontractuel que j’ai plaidé. Ce n’était pas le premier référé sur lequel je travaillais, ayant déjà eu à plusieurs reprises l’occasion de participer à l’élaboration des mémoires en défense. Cependant, ce dossier était particulièrement complexe du fait d’une évolution de jurisprudence récente de la CJUE et il existait, dès lors, un vrai risque que nos moyens de défense ne puissent pas prospérer devant le juge des référés. Et finalement, le juge a suivi notre argumentation ! Nous avons gagné ce référé, ce qui a permis à notre client de signer le marché et finaliser la procédure de passation avant l’expiration du précédent contrat.
Un autre dossier marquant a été le suivi d’une procédure de passation d’une délégation de service public dans le domaine de l’eau. Malheureusement pour notre client, un incident dans une première procédure de passation l’a obligé, afin d’éviter toute irrégularité de la procédure, à déclarer celle-ci sans suite. Nous avons alors accompagné cette collectivité dans des délais extrêmement contraints dans le lancement et la passation de sa nouvelle procédure de mise en concurrence. Le calendrier de la procédure a donc dû être calculé au jour près. La coordination entre les services de la collectivité et notre cabinet, ainsi que notre mobilisation commune, nous a permis de mener toute la procédure dans le temps imparti. Ainsi, le nouveau délégataire a pu assurer ce service public essentiel sans interruption de celui-ci.
Le suivi de ces deux dossiers a été particulièrement stimulant, les enjeux pour nos clients étaient très importants et lesrésultats obtenus ont été d’une grande satisfaction sur le plan professionnel.
6/ En quoi avez vous eu à travailler sur vous-même pour mieux servir nos clients ?
Les débuts dans la profession sont stressants parce que nous ne disposons pas, au départ, de tous les réflexes et toutes les connaissances pratiques qui sont utiles voire nécessaires pour le bon suivi de nos dossiers. Néanmoins, le fait d’être formé, accompagné et soutenu par les membres du cabinet ainsi que l’expérience acquise au fur et à mesure des dossiers traités me permettent de réduire ce stress des débuts et de m’épanouir dans l’exercice de la profession.
7/ Que représente, pour vous, notre cabinet ? ses engagements et ses valeurs ?
Le cabinet Landot & associés est le cabinet qui m’a accueilli d’abord comme stagiaire dans le cadre de mon stage final. C’est donc le cabinet qui m’a réellement formé à la profession d’avocat. J’avais eu, au préalable, diverses expériences comme acheteuse publique au sein de structures publiques avant de passer le CRFPA. Mon stage final m’a conforté dans mon choix d’exercer cette belle profession.
En outre, il m’a été proposé de devenir collaboratrice au sein du pôle « Contrats, Gestion Publique et Aménagement » à l’issue de mon stage et le cabinet m’a donc accompagné avec bienveillance dans mes premiers pas d’avocate et m’a accordé sa confiance.
Je partage les engagements et les valeurs du cabinet envers le monde du droit public et j’apprécie le fait de ne travailler que pour des personnes publiques.
En outre, c’est un cabinet où l’entraide, le partage d’expériences et les échanges sont primordiaux entre collaborateurs ainsi qu’avec les associés, dans notre exercice quotidien. Je ne concevais pas de débuter différemment dans la profession et, désormais, n’entends pas exercer autrement.
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