🎼 Dès que le décret sortira, l’éolien, en mer, repartira. Dès que les vents tourneront, les contentieux à Paris s’en alleront

Eoliennes en mer : la compĂ©tence, aujourd’hui dĂ©volue nationalement Ă  la CAA de Nantes (voir ici), va Ă©choir en premier et dernier ressort au Conseil d’Etat, par un dĂ©cret Ă  intervenir Ă  la suite de l’intervention de la loi ASAP. 

Il s’agissait d’une demande globale d’accĂ©lĂ©ration Ă©mise fin 2019 par le PrĂ©sident de la RĂ©publique en faveur de l’Ă©olien en mer :

… ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu ensuite par la loi n° 2020-1525 du 7 dĂ©cembre 2020 d’accĂ©lĂ©ration et de simplification de l’action publique (ASAP), qui a crĂ©Ă© l’article L. 311-13 CJA en ce sens :

« Le Conseil d’Etat est compĂ©tent pour connaĂ®tre en premier et dernier ressort des recours juridictionnels formĂ©s contre les dĂ©cisions relatives aux installations de production d’Ă©nergie renouvelable en mer ainsi qu’Ă  leurs ouvrages connexes, aux ouvrages des rĂ©seaux publics d’Ă©lectricitĂ© affĂ©rents et aux infrastructures portuaires rendues nĂ©cessaires pour la construction, le stockage, le prĂ©-assemblage, l’exploitation et la maintenance de ces installations et ouvrages. La liste de ces dĂ©cisions est fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d’Etat. »

 

Un dĂ©cret devrait ĂŞtre adoptĂ© bientĂ´t, lequel est passĂ© hier en CSTACAA. Voici les comptes-rendus Ă  ce sujet par le SJA et par l’USMA :

 

Dans son compte-rendu, le SJA précise que :

« L’entrée est vigueur, rétroactive, est prévue au 7 décembre 2020.
« Le projet de décret prévoit, enfin, la suppression du II de l’article 4 du décret n° 2016-9 du 8 janvier 2016 qui aménageait un mécanisme spécial de cristallisation des moyens, cette disposition était désormais inscrite dans le droit commun par le code de justice administrative. »

 

Voir aussi :