Les « thérapies de conversion » qui visent les personnes LGBT+, réalisées par des tiers et groupes religieux, ont donné lieu en septembre dernier à une double offensive gouvernementale :
1/
Marlène Schiappa, ministre déléguée, avait alors confié à la Miviludes, organe de lutte contre les dérives sectaires rattaché au ministère de l’Intérieur, une mission sur les « thérapies de conversion » qui visent les personnes LGBT+, réalisées par des tiers et groupes religieux.
Cette mission vise à expliciter, exemplifier et quantifier le phénomène, en analysant en particulier sa dimension de dérive sectaire. Elle s’appuiera notamment sur le concours des unités de la Direction générale de la Police nationale et de la Direction générale de la Gendarmerie nationale, avec à la clef des propositions opérationnelles.
2/
Une proposition de loi LREM à ce sujet, qui attendait plus ou moins patiemment son tour de passer dans l’hémicycle, avait en septembre dernier connu un coup d’accélérateur au point de passer à l’Assemblée Nationale début octobre :
Je vais ENFIN pouvoir défendre ma PPL visant à lutter contre les #TherapiesDeConversion la 1ère sem d’octobre à @AssembleeNat avec @CCastaner et mes collègues @LaREM_AN ! Merci @1ElisaMoreno et au collectif #RienÀGuérir pic.twitter.com/MeEH16uPU9
— Laurence Vanceunebrock (@LaurenceVanceu) September 14, 2021
C’est ce texte qui a été publié au JO de ce matin, devant la :
- LOI n° 2022-92 du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne (NOR : ECHX2127873L) :
Ceci commence par une sanction pénale :
Et cela se poursuit par un volet santé publique :
NB : s’y ajoutent des spécificités ultramarines, des adaptations du code de procédure pénale…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.