La Cour des comptes propose que le SGG ait moins de réunions mais plus de pouvoirs
La Cour des comptes a contrôlé le secrétariat général du Gouvernement (SGG), sa gestion et son action de coordination du travail gouvernemental.
Voici une partie du résumé officiel du « référé » (au sens de ce terme dans le langage des juridictions financières) qui en a résulté :
« L’importance du rôle joué par le SGG dans le travail interministériel, dans la confection de la norme juridique et dans la conduite des services du Premier ministre justifierait un fondement juridique consolidé définissant ses missions et ses principes d’organisation. L’architecture administrative et budgétaire des services et entités rattachés au SGG devrait également être précisée. « La mission centrale de coordination du travail interministériel est dans l’ensemble assurée de façon efficace par le SGG. Sur deux sujets, des améliorations sont possibles : le nombre de réunions interministérielles, qui reste trop élevé, et la conservation de la mémoire du travail gouvernemental, qui pourrait être mieux assurée. « Au-delà des missions traditionnelles attribuées dès son origine au SGG, d’autres ont connu des rattachements ministériels fluctuants, alors qu’elles participent incontestablement à la coordination interministérielle. La mise en place d’un véritable « centre de Gouvernement », sur le modèle du « cabinet office » britannique, pourrait permettre d’en assurer la permanence et d’en formaliser l’appartenance aux services de Matignon. À court terme, et sans attendre le lancement d’une telle réflexion, il serait souhaitable d’assurer au SGG une plus grande visibilité et une présentation plus lisible de son rôle à l’usage des citoyens.»
La Cour formule les quatre recommandations que voici :
Il a été écrit dans une revue propre au monde public que cette réponse du Premier Ministre « bottait en touche ». C’est une assertion contestable car :
d’une part le Premier Ministre répond précisément sur le nombre de réunions interministérielles (en pointant à mi-mots qu’elles furent plus nombreuses avant, sous certains Gouvernements)
d’autre part que peut proposer comme réforme sur ce point un Premier Ministre sur le départ et qui n’est pas candidat à sa propre succession !? Le référé de la rue Cambon visait à préparer l’avenir pour un(e) futur(e) Premier(ère) Ministre et non à interpeller le sortant..
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.