A la rencontre des membres de nos équipes : aujourd’hui, Gabriel DUBOIS

Rencontrons les membres de notre cabinet, à raison d’une personne par semaine, chaque vendredi. 

Aujourd’hui, voici Gabriel DUBOIS, avocat pré-associé au sein du pôle « Transitions, Environnement et Intercommunalité » (TEI).


1/ En quelques mots, comment vivez-vous votre métier d’avocat travaillant dans le monde public ?

Conseiller et représenter les acteurs du secteur public nous place nécessairement au service de l’intérêt général.
Il en résulte une certaine exigence. Il nous faut faire preuve de disponibilité, réactivité et rigueur juridique.
C’est pourquoi, ce métier, je le vis avec engagement et conviction.

2/ Avec quels plaisirs ?

La diversité des sujets traités, l’évolution permanente des textes et les échanges avec de nombreux interlocuteurs, nous offrent une émulation continue.
C’est l’occasion de se renouveler et ainsi, chaque jour, d’enrichir nos compétences.

3/ Quels enthousiasmes ?

Au-delà de la satisfaction liée à la résolution d’une problématique juridique, il y a un réel plaisir à savoir que nous avons répondu à un besoin important pour nos clients, ce qui, dans le prolongement, pourra être utile aux usagers du service public ou aux administrés.

Cette satisfaction est renforcée par la particularité des activités portées par le pôle Transitions, environnement et intercommunalités (TEI) qui accompagne ses clients dans toutes les transitions et ce, en se mettant au service de toutes les administrations et territoires.

4/ Quelles contraintes ?

Dans le cadre de nos activités, nous intervenons dans des domaines qui sont très souvent à la frontière d’autres spécialités (aspects techniques et financiers, gestion des ressources humaines etc.), ce qui nous oblige à nous approprier des champs qui ne nous sont pas nécessairement familiers au regard de notre formation initiale.

Par ailleurs, il est important de sortir du discours technique pour rendre le sujet accessible à tous et permettre de partager la réflexion entre les techniciens, administratifs et élus, tout en apportant bien sûr des réponses sans ambiguïtés et opérationnelles.

5/ De manière anonymisée, pouvez vous citer deux ou trois indications sur des dossiers qui vous ont marqué ? Pourquoi avoir choisi ces dossiers là ?

Dans le cadre d’une réforme portée par une administration déconcentrée, nous sommes intervenus avec plusieurs cabinets partenaires afin de permettre l’unification au sein d’une même entité juridique d’une part, de différents dispositifs reposant sur des autorisations administratives et d’autre part, des personnes juridiques ad hoc qui avaient été, le cas échéant, créées spécialement pour porter un dispositif.

Cet accompagnement s’est étendu sur 18 mois et a nécessité un travail juridique précis mais surtout de vulgarisation et de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, afin de respecter les calendriers, surmonter les oppositions et fédérer le plus grand nombre au profit de la mise en œuvre de la réforme.

A cet égard, ce type de dossiers est un condensé des différentes compétences à mobiliser pour en assurer le succès.

Dans un autre dossier, cette fois portant sur un contentieux de masse lié à la facturation d’un service public, j’ai été marqué par le fait que, s’il fallait assurer évidemment sur le fond les intérêts du client, c’était en réalité sur toutes les conséquences qui en découlent qu’il fallait surtout accompagner la collectivité.

Ce contentieux a en ce sens nourri une activité de conseil et a montré le lien qu’il peut y avoir entre ces deux activités.

Il fallait que les décisions adoptées par la collectivité permettent d’accompagner les conséquences contentieuses de sorte que ces dernières aient le moins d’impact possible sur la gestion des services mais aussi que ces décisions ne génèrent pas de nouveaux contentieux. Le tout en ayant comme préoccupation la prise en compte et la sauvegarde des intérêts des usagers du service public.

6/ En quoi avez vous eu à travailler sur vous-même pour mieux servir nos clients ?

Nous travaillons avec une pluralité d’interlocuteurs : agents techniques ou administratifs, usagers ou administrés, ainsi qu’évidemment les élus.

C’est une chance mais aussi une contrainte. Tous ne sont pas des juristes. Dans ces conditions, j’ai appris à m’adapter, afin de faire preuve de pédagogie et de synthèse dans nos notes et supports, ainsi que lors des présentations en réunion.


7/ Que représente, pour vous, notre cabinet ? ses engagements et ses valeurs ?

J’ai intégré le cabinet à l’issue de mon parcours à l’EFB et ai pu bénéficier d’une formation au sein d’une équipe soudée, qui est à l’écoute de chacun.

Le cabinet m’a rapidement accordé sa confiance dans la gestion des dossiers au travers des responsabilités confiées, ce qui m’a permis de progresser et d’avoir à cœur aujourd’hui à mon tour de transmettre ces savoirs aux jeunes collaborateurs qui nous rejoignent.

Plus généralement, s‘agissant des dossiers traités, nous avons un objectif partagé avec le cabinet, celui d’agir au service de l’action publique.