A la rencontre des membres de nos équipes : aujourd’hui, Marie GOUCHON

Rencontrons les membres de notre cabinet, à raison d’une personne par semaine, chaque vendredi. 

Aujourd’hui, voici Marie GOUCHON, avocate pré-associée au sein du pôle « Contrats, gestion publique et aménagement » (CGPA).

 

 

 

1/ En quelques mots, comment vivez-vous votre métier d’avocate travaillant dans le monde public ?

Je vis ce métier avec entrain et passion. En effet, j’ai la chance, depuis mes débuts dans la profession, d’exercer un métier qui me plaît et de traiter des sujets liés, principalement, à la commande publique, un domaine du droit que je trouve passionnant et qui ne cesse d’évoluer.

Il s’agit d’un métier varié et enrichissant dans lequel je n’ai pas l’occasion de m’ennuyer, ce qui me correspond bien car je pense que je serais incapable d’exercer un métier routinier.

2/ Avec quels plaisirs ?

Même si la profession d’avocat est une profession exigeante, les plaisirs sont nombreux.

Au sein du cabinet Landot & associés, nos clients sont principalement des personnes publiques et parapubliques, j’ai donc la chance d’accompagner quotidiennement nos clients dans la mise en œuvre de leurs projets et de participer, à mon échelle, à servir l’intérêt général. Il est extrêmement satisfaisant, lorsqu’on a assisté un client dès les prémisses de son projet, de pouvoir suivre l’évolution de celui-ci et, surtout, de constater son aboutissement.

3/ Quels enthousiasmes ?

Le métier d’avocat est une profession très stimulante d’un point de vue intellectuel. Le droit public et, plus particulièrement, le droit de la commande publique, matière dans laquelle j’exerce principalement, est une matière riche et en continuelle évolution. Il s’avère donc nécessaire de constamment actualiser nos connaissances car l’évolution des textes ou de la jurisprudence peut avoir d’importantes répercutions dans les dossiers que nous traitons.

Pour répondre à nos clients, nous devons, sans cesse, nous poser de nouvelles questions afin de construire un raisonnement juridique adapté, à partir de différentes sources juridiques, pour traiter au mieux les problématiques soulevées.

4/ Quelles contraintes ?

Je crois que je ne serai pas très originale en répondant que la profession d’avocat est une profession exigeante et prenante.

Certains dossiers, comme l’assistance d’un client dans le cadre d’un référé précontractuel, impliquent d’intervenir dans des délais très contraints et donc de faire preuve d’une importante disponibilité pour servir au mieux les intérêts de nos clients.

En outre, certains dossiers sont très prenants mentalement et il m’est parfois difficile de réussir à m’en détacher.

5/ De manière anonymisée, pouvez-vous donner deux ou trois indications sur des dossiers qui vous ont marqué ? Pourquoi avoir choisi ces dossiers-là ?

Au fil des années, de nombreux dossiers m’ont marquée.

Toutefois, spontanément, je pense forcément à un dossier pour lequel j’ai assisté, pendant de nombreux mois, notre client dans la passation d’un contrat de délégation de service public pour la construction et la gestion d’un nouveau centre aquatique. Lorsqu’on assiste des personnes publiques dans la passation de tels contrats, ce qui prend généralement au moins dix-huit mois et implique de nombreuses heures de travail tout au long de la procédure de passation, constater l’ouverture de l’équipement au public est forcément une satisfaction.

Ensuite, je pense à un client que j’ai assisté dans le cadre d’un référé précontractuel au sein duquel se posait une question de droit qui n’était pas encore tranchée. Lors de l’audience, j’ai donc plaidé sur ce point en arguant qu’au regard de l’état du droit rien ne justifiait de censurer la manière de procéder adoptée par notre client. Au regard des arguments avancés, j’attendais assez sereinement l’ordonnance du juge des référés mais, avant de recevoir cette ordonnance, le Conseil d’État a rendu une décision assez sévère dans laquelle il a censuré le comportement adopté par notre client, décision que la partie adverse n’a pas manqué de signaler au juge dans le cadre d’une note en délibéré. Il a nous a donc fallu trouver, en urgence, et sans avoir l’occasion d’en débattre devant le juge puisque l’audience était déjà passée, une nouvelle ligne de défense qui a, heureusement, prospéré !

6/ En quoi avez-vous eu à travailler sur vous-même pour mieux servir nos clients ?

Dans notre profession, il me semble nécessaire de toujours rester attentif aux évolutions qui touchent notre activité, ce qui implique de savoir s’adapter aux nouvelles pratiques et même de se former pour acquérir de nouvelles compétences. Par exemple, la contribution des avocats en matière d’actualités juridiques a beaucoup évolué ces dernières années. Quand j’ai débuté dans la profession en 2015, les avocats se contentaient, principalement, de rédiger des articles destinés à des revues juridiques qui étaient souvent publiés plusieurs semaines voire plusieurs mois après la survenance de l’actualité. Aujourd’hui, et notamment au sein du cabinet Landot & associés, les commentaires d’actualités juridiques se font par le biais d’articles mais également de vidéos voire par le biais de podcasts, et cela dans un délai très court par rapport à la survenance de l’actualité juridique. Pour apporter la meilleure information possible à nos clients ou potentiels clients, j’ai donc dû m’adapter à de nouveaux formats (vidéos d’actualités juridiques) et faire preuve de davantage de réactivité même lorsque l’activité est déjà chargée.

7/ Que représente, pour vous, notre cabinet ? ses engagements et ses valeurs ?

Le cabinet Landot & associés représente le cabinet qui m’a formé et m’a permis de grandir en tant qu’avocate puisque c’est au sein de ce cabinet que j’ai débuté comme élève-avocate et au sein duquel je suis devenue avocate. Le cabinet Landot & associés, et plus particulièrement Evangélia Karamitrou auprès de laquelle je travaille au quotidien, m’ont formé et m’ont permis, à mon tour, d’encadrer et de former des stagiaires et des collaborateurs.

Le cabinet Landot & associés étant un cabinet exigeant qui a, à cœur, quel que soit le type de dossiers ou de clients, d’apporter des réponses juridiques étayées et opérationnelles, il s’agit, à mon sens, d’un excellent lieu de formation.

Enfin, il me semble important de souligner que, même si le cabinet a bien grandi depuis sa création, il s’agit d’un cabinet humain, soucieux des personnes qui y travaillent, et dans lequel il est possible d’évoluer tout en construisant, en parallèle, sa vie personnelle.