La mort du courageux maire de Signes révèle :
- une immense émotion et une reconnaissance de nos concitoyens, qui fait chaud au coeur (et toutes nos pensées vont vers ses proches et vers les élus de son territoire)
- l’ampleur des difficultés en matière de déchets sauvages. Voir :
- Que concocte le Gouvernement en matière de dépôts sauvages de déchets ?
- La lutte contre les dépôts sauvages de déchets relève-t-il des pouvoirs de polices « intercommunalisables » ?
- Dépôts sauvages de déchets : le maire, selon les services de l’Etat, peut se faire communiquer l’identité du propriétaire d’un véhicule sur la base du numéro de plaque minéralogique de son véhicule
- Décorticage détaillé du projet de loi « engagement et proximité » [mise à jour août 2019]
- La commune, responsable, faute pour le maire d’avoir pris des mesures de police contre des dépôts sauvages
- Le maire d’une commune peut interdire le chiffonnage des poubelles : retour sur un arrêt du CE
- etc.
- le désarroi et/ou la solitude des maires face aux délinquances et aux incivilités. Apparemment, 361 maires et adjoints ont été agressés en 2018 (voir ici).
Sur ce dernier thème, saluons la réaction rapide du Sénat à la suite de ce décès, consistant à lancer une plate-forme pour interroger les maires sur les menaces et les agressions auxquelles ils sont confrontés, avec un questionnaire ouvert jusqu’au 15 septembre 2019. Le voici en ligne :