Hier, les ministres Castaner et Nuñez ont prononcé un discours relatif aux rodéos urbains. De leur allocution, sont à retenir les points suivants :
- autocongratulation (légitime) sur le fait que la loi de 2018 donne enfin les outils légaux nécessaires pour combattre vraiment les rodéos :
- en créant un délit spécifique, adapté et qui a permis aux forces de l’ordre d’agir ;
- en sanctionnant fermement les auteurs avec des peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison ;
- en les privant de leurs véhicules, grâce aux confiscations obligatoires des engins ayant servi à commettre ces infractions ;
- en punissant, aussi, ceux qui sont bien souvent à l’origine des rodéos : ceux qui promeuvent et organisent des rodéos urbains peuvent être punis de deux ans de prison et 30 000€ d’amende.
- importance à ce sujet « d’une action coordonnée avec les communes », qui s’est matérialisée par de nombreuses « cellules anti-rodéos. »
- recrudescence du nombre de rodéos pendant le confinement (+ 15 %) via un changement de pratiques (rodéos en groupe plus importants).
- besoin de généraliser les saisies des véhicules (ce qui voudrait dire que la loi sur ce point ne serait pas toujours diligemment mise en oeuvre ?)
- utilité d’une mise en place place un réel continuum d’action autour du rodéo :
- travailler à la prévention en lien avec les collectivités et les associations ;
- impliquer plus et mieux les polices municipales ;
- œuvrer plus étroitement encore avec la Justice : voilà les objectifs de notre plan d’action anti-rodéos.
- mission confiée à ce sujet aux députées Natalia Pouzyreff et Catherine Osson.