Au JO a été adopté un décret pour renforcer les contrôles et audits internes de l’Etat :
- Décret n° 2022-634 du 22 avril 2022 relatif au contrôle et à l’audit internes de l’Etat (NOR : TFPT2206986D)
- Extrait du Journal officiel électronique authentifié PDF – 209 Ko
Ce décret :
- définit l’organisation du contrôle et de l’audit internes de l’Etat. La différence entre ces deux notions est ainsi fixée :
- Le contrôle interne vise à assurer, en toutes circonstances, la continuité des missions et des activités de l’Etat.
- Une mission d’audit interne rapportant au ministre doit lui permettre de vérifier la qualité et l’efficacité du système de contrôle interne ministériel.
- prévoit que tout ministre doit mettre en place au sein de son département ministériel un système de contrôle interne fondé sur une analyse des risques lui permettant d’atteindre les objectifs assignés aux politiques publiques dont il a la charge.
- impose qu’un comité interministériel de contrôle et d’audit internes soit placé auprès du ministre en charge de la réforme de l’Etat pour assurer notamment l’harmonisation des méthodes et des pratiques ministérielles et coordonner les référentiels sur les fonctions interministérielles.
L’article 1er de ce décret, programmatique et relatif au contrôle et à l’audit interne, mérite d’être cité intégralement :
Ce décret vise surtout à :
- remplacer son devancier ; le décret n° 2011-775 du 28 juin 2011 relatif à l’audit interne dans l’administration est abrogé.
- renforcer ces audits et à faire le lien avec le fait que le Premier Ministre a posé qu’il fallait mieux développer les missions internes de conseil et d’audit avec un catalogage des compétences internes, à mieux identifier, connaître, valoriser et utiliser… en réponse aux débats sur le recours à certains cabinets de conseil (focalisés sur le cabinet McKinsey ces derniers mois).
Voir notre comparatif des proposition de l’Assemblée Nationale, du Sénat et du Premier Ministre sur ce point, où l’on constate que par-delà les polémiques objectivement marquées par le contexte pré-électoral, de nombreuses propositions opérationnelles convergent en réalité :
- renforcer ces audits et à faire le lien avec le fait que le Premier Ministre a posé qu’il fallait mieux développer les missions internes de conseil et d’audit avec un catalogage des compétences internes, à mieux identifier, connaître, valoriser et utiliser… en réponse aux débats sur le recours à certains cabinets de conseil (focalisés sur le cabinet McKinsey ces derniers mois).
- développer une culture d’analyse en ces domaines fondée sur une analyse des risques. Pour de telles matrices, voir par exemple :
- Deux vidéos sur la cartographie des risques juridiques des personnes publiques [1 courte ; 1 longue]
- exemple en matière scolaire :
- mais cette démarche est bien loin de se limiter au risque juridique et aux questions de responsabilité
- s’adapter aussi à la réforme de la Haute fonction publique de l’Etat et à l’évolution des missions d’inspection. Voir notamment :
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