Le PT💤 outragé (au fil des attaques dont il est l’objet), le PT💤 brisé (notamment par un rapport sévère IGF/CGEDD)… et demain le PT💤 supprimé ? ou bien reconsidéré ?
Paré autrefois de mille et une vertus, le prêt à taux zéro (PTZ ; ou PT💤 pour ceux comme moi que ce débat assomme un peu) est aujourd’hui :
- un outil qui fonctionne. voir :
- critiqué par le Gouvernement qui envisage de le réduire, ce qui entraîne une bronca dans le monde du bâtiment.
Plus précisément, il s’agit de supprimer le PTZ sur l’immobilier neuf en zones B2 et C pour lutter contre « l’artificialisation des sols ». La Fédération Française du Bâtiment (FFB) s’est élevée contre cette mesure.
La FFB y voit même un risque que les ménages modestes aillent plus encore vers le monde rural éloigné, ce qui a un prix écologique important.
NB : sur ces questions d’artificialisation nette, voir :- Le 0 artificialisation nette : de nouveaux outils pédagogiques et de réflexion
- Le « 0 artificialisation nette des sols » s’accélère
- France stratégie s’interroge sur les leviers nécessaires afin d’atteindre l’objectif « zéro artificialisation nette »
- et voir surtout les 5 premières minutes de cette vidéo :
- menacé dans son principe même via la diffusion d’un rapport IGF/CGEDD qui en préconise carrément la suppression, au grand dam, ce matin, de tout le monde du bâtiment. Sauf que les arguments de ce rapport semblent très pertinents.
Voir :
Résultat des courses : l’Assemblée Nationale a voté contre l’avis du Gouvernement (décidément l’époque où les élus LREM n’osaient aucune rébellion s’estompe) le maintien du PTZ jusqu’en 2021. Au minimum, le Gouvernement, lui, voulait le supprimer en zones B2 et C.
Les acteurs du secteur de la construction sablent le champagne :
Mais il est un peu tôt pour fêter la survie de ce taux. En effet, la loi de finances pour 2020 est loin d’être au bout de son marathon parlementaire et le Gouvernement sur ce point n’a sans doute pas dit son dernier mot…
Voir le dossier législatif A.N. :