Le Président de la République a indiqué hier qu’en septembre prochain, s’en sera fini des ELCO (enseignements de la langue et de la culture d’origine) qui sont enseignés hors temps scolaire au sens usuel de l’expression, mais qui sont assimilés à un temps scolaire quant aux pouvoirs dont dispose la commune en ce domaine.
Sur ce régime, voir : https://eduscol.education.fr/cid52131/enseignements-de-langue-et-de-culture-d-origine-elco.html
Dans le quotidien Le Monde, le SNUipp-FSU pose que :
« Les enseignants [des ELCO] ne sont pas en roue libre : ils participent au conseil des maîtres et au conseil d’école et travaillent sous la responsabilité des directeurs. »
Comment dire… Disons à tout le moins que cela ne correspond pas à ce que notre cabinet a eu à connaître ces dernières années, même de très loin. Mais il est très possible que notre qualité d’avocats nous ait conduit à connaître des cas les plus pathologiques et, pour tout dire, les plus contraires aux principes élémentaires de la laïcité républicaine.
Cela dit, l’enseignement des langues d’origine n’est pas abandonné, il est intégré à l’enseignement de l’Education nationale pour ne pas être laissé entre des mains aux qualifications à tout le moins variées. Cette mesure a, à ce titre, d’ailleurs été saluée par l’ancien ministre Jack Lang.
En effet, dès septembre, via des partenariats avec les Etats d’origine, mais avec une plus grande intégration dans le cadre de l’Education nationale, on devrait voir arriver des « enseignements internationaux en langue étrangère » (EILE), sans que le cadre temporel ni le partenariat à ce sujet avec les collectivités ne soit encore bien clair.