Le principe d’impartialité a derrière lui une longue carrière. Mais il a devant lui encore une grande postérité, puisque les membres des organes devant siéger, à titre juridictionnel, consultatif ou décisionnel, ne cessent de commettre des bourdes.
Bref, l’impartialité a de beaux jours devant elle parce que nous sommes tous faillibles et qu’il est difficile de ne pas déraper dans son expression dans un monde où communiquer ses opinions devient l’urgence présidant à chaque seconde.
Alors, bien sûr, quand un membre éminent de la Commission Mixte Paritaire des Publications et Agences de Presse (CPPAP) émet une opinion négative sur le site francesoir.fr… et que quelques temps après ce membre siège au sein de ladite commission à propos dudit site, naturellement la décision ainsi prise est, sinon entachée d’illégalité pour impartialité, à tout le moins soupçonnée de l’être au stade d’un référé.
N.B. : rappelons que le France Soir d’aujourd’hui s’avère fort éloigné de celui fondé en 1944 par les jeunes chefs résistants Robert Salmon et Philippe Viannay.
Les solutions pour l’avenir en de pareils cas sont donc :
- soit de la fermer en amont, quitte à ne plus pouvoir participer à certains travaux collectifs
- soit de se faire porter pâle (ou remplacer par son suppléant dans les commissions qui en sont dotées), à défaut