La question des épandages de boues issues de stations d’épuration des eaux usées (STEP ; STEU) a donné lieu, depuis 2020, notamment en raison de la pandémie actuelle, à pas mal d’ajustements :
- Boues de stations d’épuration : suspension des épandages le temps de la crise sanitaire sauf hygiénisation
- Epandage des boues : arrêté au JO de ce matin
- Reprise des délais dans un grand nombre de cas en matière de stations de traitement des eaux usées (y compris les plans d’épandage des boues), de SPANC, de faune sauvage, d’énergie, de cours d’eau…
- Décorticage, avec la FNCCR, du décret 2020-453 de reprise des délais (STEU ; SPANC, boues…)
- Epandage des boues et Covid-19… encore un texte
- etc.
Voir aussi :
- Epandages des boues : la concertation, sur le nouveau projet d’arrêté, s’achève ce jour
- Publication du décret relatif au mélange de boues issues de l’assainissement des eaux usées urbaines
- Compostage des boues : la FNCCR ne digère pas le projet de décret
Voici l’heure du clap de fin pour ce droit exceptionnel, avec la publication de l’arrêté du 7 février 2023 abrogeant l’arrêté du 30 avril 2020 précisant les modalités d’épandage des boues issues du traitement des eaux usées urbaines pendant la période de covid-19 (NOR : TREL2302678A), que voici :
La page se tourne donc pour les traitements complémentaires d’hygiénisation des boues des stations d’épuration des eaux usées liés au SARS-CoV-2 et pour les mesures restrictives d’épandage des boues, en vigueur depuis 2020.
Déjà, depuis mai 2021, le droit s’était assoupli çà ce sujet (épandage possible des boues ayant fait l’objet d’un traitement par chaulage, séchage solaire ou digestion anaérobie, suivi d’une période de stockage minimale, avec quelques restrictions toutefois).
Ces mesures étaient plus strictes que celles de nos voisins, qui ont été majoritaires (Italie, Espagne, Portugal, Suède, Royaume-Uni, Pologne et Allemagne) à n’en prendre aucune (selon les documents de la consultation publique en tous cas), la contamination à la covid-19 par les eaux usées ne semblant pas démontrée.
Pour voir l’avis, en ce sens, rendu par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) , déjà le 21 octobre 2022, voir :
Voir aussi les documents de la consultation du public :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.