A la rencontre des membres de nos équipes : aujourd’hui, Sarah LEFEBVRE

Rencontrons les membres de notre cabinet, à raison d’une personne par semaine, chaque vendredi. 
Aujourd’hui, voici Sarah LEFEBVRE, avocate du cabinet Landot & associés, qui oeuvre au sein du pôle « Urbanisme, Construction et Immobilier (UCI) ».

 

 

1/ En quelques mots, comment vivez-vous votre métier d’avocat(e) travaillant dans le monde public ?

Je dirais que je le vis pleinement. Accompagner au quotidien les acteurs de l’aménagement du territoire me permet de mettre en pratique mes connaissances  juridiques et techniques. Ces missions sont à la fois exigeantes et très stimulantes.
Au sein du pôle Urbanisme, Construction et Immobilier du cabinet, je travaille notamment avec les élus locaux afin de leur permettre de mettre en œuvre une politique locale d’aménagement du territoire tout en tenant compte de la règlementation applicable.

2/ Avec quels plaisirs ?
J’ai le plaisir de travailler au quotidien sur des problématiques transversales sur l’ensemble du territoire, dont la richesse géographique entraine des spécificités juridiques très intéressantes.
J’apprécie également proposer des solutions opérationnelles et adaptées à chaque situation. Mon rôle de conseil me permet d’assister juridiquement mes clients dans la réalisation de leurs projets.
Enfin, en tant qu’avocate, je prends plaisir à établir une stratégie contentieuse et à construire un raisonnement juridique pour défendre au mieux les intérêts de mes clients.

3/ Quels enthousiasmes ?
Chaque dossier est un nouveau défi à relever.
Mon enthousiasme réside alors dans la possibilité de m’approprier chaque nouvelle mission afin de répondre au mieux aux besoins de mes interlocuteurs.
C’est alors particulièrement satisfaisant de voir que les solutions que j’ai proposées ont été suivies par le client ou que mon raisonnement a été repris par le juge en cas de contentieux.
Dans une perspective de long terme, ce métier m’enthousiasme également par la variété des modes d’exercice et des parcours possibles.

4/ Quelles contraintes ?
Ce métier nécessite d’anticiper constamment les délais de chaque dossier. Il faut en effet pouvoir jongler entre les délais légaux et procéduraux et ceux des clients qui peuvent nous saisir au dernier moment.
L’avocat est également dans un rapport de force permanent. Ce rapport de force s’exprime dans les débats contradictoires avec la partie adverse, mais également dans les échanges avec le client qui peut chercher à nous remettre en question.
Ces contraintes contribuent au caractère stimulant du métier, mais peuvent aussi être lourdes à supporter dans certaines situations. L’entraide entre confrères constitue alors une réelle ressource pour dépasser les difficultés rencontrées.

5/ De manière anonymisée, pouvez vous deux ou trois indications sur des dossiers qui vous ont marqué ? Pourquoi avoir choisi ces dossiers là ?
Je pense tout d’abord au premier dossier que j’ai pu plaider dans le cadre d’une procédure de référé suspension exercée contre un permis de construire. S’agissant d’une procédure d’urgence, le délai pour préparer une stratégie et des écritures en défense n’était que de quelques jours. Ce dossier m’a donc demandé une concentration intense sur une courte période. S’agissant ensuite d’une procédure orale, j’ai apprécié avoir un réel échange avec le juge des référés et l’avocat adverse durant l’audience. J’ai également été marquée par les discussions avec le client qui était présent ce jour-là dans la salle d’audience. A l’issue de l’audience, le juge a décidé de rejeter la requête contre le permis de construire en retenant notre position, ce qui a été très satisfaisant.
Je pense aussi à un dossier où les faits indiquaient à première vue que la situation était perdue d’avance. Ce dossier m’a marquée car il m’a poussée à proposer un raisonnement juridique nouveau et à orienter chaque élément du dossier dans le sens de ce raisonnement. Dans ce dossier, j’ai apprécié être force de proposition et sortir des sentiers battus pour défendre au mieux les intérêts du client.


6/ En quoi avez vous eu à travailler sur vous-même pour mieux servir nos clients ?
Depuis le début de mon expérience professionnelle, je me suis efforcée de répondre précisément aux interrogations de mes interlocuteurs. En tant que conseil juridique, on intervient souvent dans des dossiers en cours, il faut donc réaliser un vrai travail d’investigation pour cerner quels sont leurs besoins réels.
Le début de ma collaboration correspondait par ailleurs à mes premiers pas en tant qu’avocate. Forte d’expériences passées en tant que juriste d’entreprise, il m’a fallu adapter mes méthodes de travail à des enjeux différents, propres au métier d’avocat.

7/ Que représente, pour vous, notre cabinet ? ses engagements et ses valeurs ?
Le cabinet Landot&associés est la première structure dans laquelle j’ai exercé la profession d’avocat. Ce cabinet représente ainsi mon entrée dans la profession. J’apprécie particulièrement la formation, l’accompagnement et les conseils venant des avocats plus expérimentés du cabinet.
Le cabinet me permet en outre de travailler en direct avec des clients sur l’ensemble du territoire national et de comprendre au mieux les enjeux des élus locaux.