Politique en faveur du « logement d’abord 2018-2022 » : bien mais peut mieux faire selon la Cour des comptes

La Cour des comptes vient de se pencher sur le très ambitieux plan « logement d’abord » 2018-2022 adopté en septembre 2017.
Son principe consiste à favoriser un accès direct à un logement pour les personnes sans domicile et à centrer l’accompagnement sur les besoins des bénéficiaires. Avant même la crise sanitaire, près de 300 000 personnes se trouvaient sans domicile (dont environ 40 000 sans abri), estimation qui a plus que doublé depuis 2012. Les dépenses publiques consacrées à l’hébergement d’urgence ont très fortement augmenté sur la période récente et atteignaient plus de 4 Md€ en 2019. L’aide publique au logement social s’élève, elle, à 15 Md€.

Si les premiers résultats du plan montrent une dynamique favorable, avec un accroissement des accès au logement, ils restent globalement en-deçà des attentes et des objectifs chiffrés, alors que la crise sanitaire renforce sa nécessité. La Cour formule quatre recommandations pour en accroître l’efficacité.

Les voici :

Voici l’étude (qui en droit des juridictions financières s’appelle un référé) de la Cour :