A cette question, la CAA de Bordeaux vient de répondre ainsi :
« il incombe à l’exploitant d’une concession minière ou, si celui-ci a disparu, à son ayant droit de faire faire cesser les dommages causés à l’environnement par les activités minières après leur arrêt et de prévenir les dommages que pourraient ultérieurement causer la concession minière mise à l’arrêt »
De plus :
« il n’est mis fin à l’exercice de la police de l’exploitation des mines que lorsque le préfet donne acte à l’exploitant ou à son ayant droit que les mesures qu’il a envisagées dans son dossier de déclaration d’arrêt des travaux ou prescrites par l’autorité administrative ont été exécutées sauf cas de survenance ultérieure de risques importants pour la sécurité des biens et des personnes. »
CAA Bordeaux, 4 mai 2021, 19BX03602 ; à lire ici sur Jurisite de la CAA de Bordeaux