Sur Facebook comme sur la plupart des réseaux sociaux, il y a deux manière de faire de la publicité. Soit on fait une pub classique… soit, moyennant finances, il est loisible de « booster », et donc de promouvoir, élargir l’audience, de ses publications pour Facebook.
NB : réponse à ceux qui, assez nombreux, on cru que notre présence en ligne venait de telles pratiques, je réponds une nouvelle fois (avec agacement) NON. Nous ne l’avons jamais fait et ce ne serait sans doute pas, d’ailleurs, conforme aux règles de notre Ordre professionnel.
Revenons à nos moutons.
Donc une manière, discrète et en général peu onéreuse, de faire de la pub consiste donc sur ces réseaux sociaux à « booster » l’audience, la diffusion, de ses pages et/ou publications.
Et nombre de candidats aux élections y ont recours. Alors que c’est une publicité illégale en droit électoral français… comme vient de le confirmer le Conseil d’Etat.
Mais bien sûr cela n’entraînera la censure de l’élection que si cela a pu changer quelque chose au scrutin (en fonction de l’écart de voix, de la nature et de la diffusion du message, de la date de diffusion aussi…).
Source : voir le point 4 de CE, 28 mai 2021, n° 445567
Voir aussi dans le même sens, toujours concernant Facebook, et avec, in fine, la même souplesse du juge quant à l’impact de tels procédés sur la sincérité du scrutin :