Plaidoyer pour un régime unifié entre les nuances d’expressions partisanes dans les médias et les nuances utilisées dans les annonces des résultats, confié à l’ARCOM [bis repetita]

Répétition de ma suggestion émise le 20 juin 2022… même si sans doute l’heure ne sera pas propice à un accord entre chambres à ce sujet en ces temps parlementaires complexes

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Quelle que soit l’opinion politique de chacun, à tout le moins peut-on soulever un paradoxe :

 

A ce jeu, il y a eu sans doute des gagnants et des perdants. Mais tel n’est pas notre propos : demain ce qui a peut être favorisé les uns pourra favoriser les autres. Mais dans un cas ou un autre, c’est inéquitable.

Le point que je veux évoquer n’est donc pas celui d’un retour sur ces dernières semaines, ni encore moins d’une contestation de la légitimité des élections de ces derniers jours.

Mon propos est juridique et prospectif : je veux juste souligner qu’il serait utile pour l’avenir que l’autorité administrative fixant les règles de présence dans les médias (à ce jour l’ARCOM) soit la même que celle qui fixe les règles d’annonces dans les médias après l’élection (à ce jour le MInistère de l’intérieur donc). Et que l’on aie les mêmes règles pour l’un et pour l’autre de ces régimes jumeaux.

Si on démultiplie les partis alors que l’on regroupe les candidatures, alors le but est qu’on en aie les mêmes conséquences dans un ET dans l’autre de ces régimes. OU L’INVERSE.

Pour l’instant, ce régime n’est pas égal. Autant donc qu’il cesse d’être légal.

A ce compte, autant que ces deux pouvoirs soient concentrés aux mains de l’ARCOM, car (l’histoire le prouve…) on ne pourra jamais totalement faire confiance en un Ministre pour ne pas avoir la tentation de faire un peu de politique au stade des annonces de nuançages…

Et tant qu’on y est, faisons commencer plus en amont la période où les médias doivent respecter à peu près un équilibre minimal entre partis… Dans l’intérêt de tous, pour là encore mieux asseoir notre Démocratie…