Les drones, utilisés par les forces de l’Ordre relevant de l’Etat, ont donné lieu à une longue saga juridique :
- Guerre des drones : suite de la saga
- Drones et forces de l’ordre : un décret au JO pour (clore ? continuer ?) une longue saga
Aujourd’hui, ces usages préventifs sont régis par les articles L. 242-1 et suivants du code de la sécurité intérieure
Notamment, aux termes de l’article L. 242-4 de ce code :
« La mise en œuvre des traitements prévus aux articles L. 242-5, L. 242-6 doit être strictement nécessaire à l’exercice des missions concernées et adaptée au regard des circonstances de chaque intervention. Elle ne peut être permanente. Elle ne peut donner lieu à la collecte et au traitement que des seules données à caractère personnel strictement nécessaires à l’exercice des missions concernées et s’effectue dans le respect de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Les dispositifs aéroportés ne peuvent ni procéder à la captation du son, ni comporter de traitements automatisés de reconnaissance faciale. Ces dispositifs ne peuvent procéder à aucun rapprochement, interconnexion ou mise en relation automatisé avec d’autres traitements de données à caractère personnel […]. »
Aussi était-il intéressant de voir si un sommet d’ampleur, comme celui de « Choose France » (pour attirer des investisseurs étrangers) allait pouvoir donner lieu, ou non, à l’usage de cet outil.
Le juge a considéré qu’il n’y avait pas d’atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. Il a notamment retenu que l’autorisation concernait un périmètre restreint et n’interdisait nullement les rassemblements, les personnes qui le souhaitent pouvant se déplacer, se réunir et s’exprimer librement. Il a rappelé par ailleurs que l’ensemble du territoire national faisait toujours l’objet d’un niveau de sécurité renforcé, au moyen du plan « Vigipirate » et que le château de Versailles constituait un lieu particulièrement exposé alors même que cet évènement rassemblait autour du Président de la République, divers membres du Gouvernement français ainsi que des investisseurs français et étrangers.
Voir sur le site dudit TA :
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