Les dépenses d’action sociale des départements n’ont que peu augmenté en 2016. Mais selon l’Odas, cette tendance est conjoncturelle et n’annonce en rien une résorption de la crise financière de ces collectivités.
L’observatoire national de l’action sociale (Odas) a publié, le 30 mai 2017, les résultats de son enquête annuelle sur les dépenses départementales d’action sociale.
A lire sur :
http://odas.net/Resultats-de-l-enquete-annuelle-sur-les-depenses
Avec ces chiffres de base :
et surtout un constat surprenant :
« Alors que les besoins sociaux qui ne cessent d’augmenter avec le vieillissement de la population et la hausse du chômage, on s’attendait à un accroissement important des dépenses nettes d’action sociale des Départements. Or, avec 36,8 milliards d’euros en France métropolitaine pour 2016, leur progression est faible (+1,9%) et la situation est d’autant plus inédite qu’elle s’accompagne d’une progression encore plus faible de la charge nette (+1,3%). »
Alors va-t-on vers des lendemains financiers radieux pour les départements ? Que nenni s’empresse d’ajouter l’ODAS qui estime qu’il
« peu probable que cette évolution favorable perdure. Car certains éléments qui expliquent cette année de répit sont d’ordre conjoncturel : baisse du nombre de bénéficiaires du RSA, augmentation des concours de la CNSA, maîtrise des dépenses de personnel. »
Et l’Odas de le démontrer ensuite, domaine par domaine…
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