De manière assez logique avec le reste de sa jurisprudence et avec les formulations de la Directive 94/22/CE du Parlement européen et du Conseil, du 30 mai 1994, la CJUE vient de poser qu’un État membre peut, dans les limites géographiques qu’il a fixées, octroyer à un même opérateur plusieurs permis de prospection, d’exploitation et d’extraction d’hydrocarbures, tels que le pétrole et le gaz naturel, pour des zones contiguës à condition de garantir à tous les opérateurs un accès non discriminatoire à ces activités et d’apprécier l’effet cumulé des projets susceptibles d’avoir un impact notable sur l’environnement.
On rappellera que de tels permis nouveaux, en matière d’hydrocarbures, sont impossibles pour la France désormais :
- Quelles reconversions (écologiques) pour les concessions d’hydrocarbures ? Réponse au JO de ce matin.
- Permis de recherches d’hydrocarbures : sauf à changer la loi, le Gouvernement ne peut s’opposer aux droits à renouvellement des entreprises
- Régime fiscal sur les déchets et résidus d’hydrocarbures : la circulaire qui dit tout
- Hydrocarbures : un projet de loi assoupli en dernière minute !
- Que contient le projet de loi mettant fin à la recherche et à l’exploitation d’hydrocarbures en France ?
- Hydrocarbures : le CE regroupe au TA de Paris nombre de litiges relatifs aux permis attribués à des entreprises étrangères
- Mercredi, sera adopté un projet de loi visant à mettre fin à la recherche et à l’exploitation d’hydrocarbures en France
Mais cet arrêt pourra être intéressant même pour notre pays en d’autres domaines miniers connexes.
Source : CJUE, 13 janvier 2022, n° C-110/20
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.