Des agriculteurs à EDF : tempêtes dans l’hydraulique

L’eau retenue en surface devient un bien précieux en ces temps de canicule et de réchauffement climatique, d’assèchement des nappes phréatiques et de conflits d’usage sur l’eau (avec le maintien de pratiques agricoles d’irrigation difficiles à défendre sur le moyen terme).

Ces tensions se manifestent tant sur les gros barrages que pour les différentes digues (y compris les retenues collinaires sur le modèle de Sivens même si en l’espèce Sivens était — vient-on de m’enseigner — un barrage en remblai – merci M. Savatier), que celles-ci soient des aménagements hydrauliques ou des éléments de systèmes d’endiguement.

N.B. : dont l’usage est certes alors Gemapien mais un tel système d’endiguement peut inclure des ouvrages à usages multiples pour résumer une question complexe – voir mes bouquins à cet effet…

Or, cet été aura été marqué par trois annonces qui vont devoir intéresser les acteurs du grand (GEMAPI) comme du petit cycle de l’eau (eau et assainissement).

En effet :

 

On croyait que sur ces sujets le second volet, au début de cet été, des assises de l’eau aura un peu calmé le jeu mais nous voici en plein rififi, des tempêtes dans des retenues d’eau. Ce qui est un comble si la retenue d’eau est de toute manière à sec.